Les invariants de la condition ouvrière, l’exposition en ligne « Expériences ouvrières. Vies, corps et luttes »

Les invariants de la condition ouvrière, l’exposition en ligne « Expériences ouvrières. Vies, corps et luttes »

La proposition consiste à donner de la visibilité à une exposition en ligne conçue dans le cadre d’un projet ANR et mise en ligne en juillet 2023.
L’exposition digitale a été conçue par Gilles GUIHEUX (CESSMA, Paris Cité) et Eric FLORENCE (Université de Liège) et est hébergée, en deux langues (FR et ENGL) sur le site de l’Université de Liège (https://experiencesouvrieres.phl-lab.uliege.be/le-projet-scientifique/?lang=fr).

Ce dispositif numérique est le produit du programme collectif de recherche Eurasemploi, financé par l’Agence Nationale de la Recherche de 2016 à 2023. Ce projet analyse les mutations de l’emploi et les formes d’incertitude au travail en période de croissance économique rapide. Il adopte une approche comparative à la fois dans l’espace et dans le temps. Les Trente Glorieuses françaises et la Haute Croissance japonaise, des années 1950 à 1970, sont comparées à la Chine des quatre dernières décennies où la création de richesses s’est accélérée à un degré rarement vu dans l’histoire. Dans les trois configurations considérées, la condition ouvrière a été transformée.

Elle est ici doublement mise en perspective, par le recul historique et par l’examen de l’envers que constituent les formes de précarité en contexte de prospérité. Cette méthode vise à mettre en lumière les technologies de gouvernement du social qui ont accompagné et, dans une large mesure, rendu possible les régimes de croissance économique soutenue. Conduite à la fois dans le temps et l’espace, la comparaison est audacieuse. Entre nos trois terrains, les contextes sociaux, institutionnels, politiques, culturels sont divers. Pourtant, au-delà de ces différences, le pari est que la comparaison permet de dégager des régularités.

La date de la conférence/débat est flexible.

Une partie de l’exposition traite des questions de santé au travail d’où le fait que nous avons coché la case “santé planétaire”.